—des roses, des roses, des roses
    fleurissent sur ta robe neuve.
    des roses, des roses, des roses
    j’en grave dans bien des corps
    mais les dahlias, ma douce enfant,
    ont l’odeur suave des pieds d’anges.
    choisis les dahlias pour parure
    car tu devras payer les roses,
    et elles n’ont qu’un prix : le sang
    elles couperont court à ta jeune vie
    vois, il n’y a là rien qui vaille,
    les roses non, les dahlias oui.

Konrad Bayer, Complainte de la jeune fille tatouée, éditions Derrière la salle de bains

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