IV

Le Tao est vide ; si l'on en fait l'usage, il paraît inépuisable.
Ô qu'il est profond ! Il semble le patriarche de tous les êtres.
Il émousse sa sensibilité, il se dégage de tous liens, il tempère sa splendeur, il s'assimile à la poussière.
Ô qu'il est pur ! Il semble subsister éternellement.
J'ignore de qui est le fils ; il semble avoir précéder le maître du ciel.

Lao-Tseu, Tao te king ou Livre de la voie et de la vertu, Livre premier, IV.

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